
Vidéosurveillance : quelles solutions proposer à vos clients ?
La vidéosurveillance prend une place de plus en plus importante dans notre vie et garantit notre sécurité professionnelle et personnelle. En effet, elle permet de dissuader d’une potentielle intrusion et prévient les vols, le vandalisme voire les agressions. Ce qui n’est pas une mince affaire !
Aujourd’hui, l’évolution en termes de vidéosurveillance ainsi que les prix bas des équipements permet de rendre accessible à tous ce type d’installation.
Voyons dès à présent quelles solutions vous pouvez mettre en place chez vos clients, que ce soient des particuliers ou des entreprises. Car oui on le sait votre clientèle est multiple, enfin en tout cas c’est tout ce que l’on vous souhaite !
Avant toute chose, vous devez définir avec le client s’il souhaite un système filaire ou sans fil (Wi-Fi). Toutefois, quelles sont les différences entre les deux ? C’est ce que l’on va détailler maintenant !
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Les caméras filaires :
Elles utilisent des câbles pour transmettre l’information entre la caméra et la centrale de surveillance. Les informations sont alors bien transmises et cela peu importe la distance. De plus, le débit d’envoi des informations est supérieur et plus fiable qu’une connexion Wi-Fi. L’enregistrement vidéo est alors de très bonne qualité.
Néanmoins voici quelques inconvénients :
L’installation et la dissimulation des câbles peuvent être difficile. De plus, si vous déménagez et que vous ne souhaitez pas laisser votre chère caméra aux prochains propriétaires, pensez qu’il faudra du temps pour retirer le câblage et les composants du système de surveillance.
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Les caméras sans fil (en Wi-Fi)
Elles sont moins fiables que les caméras filaires et la qualité d’image est moins bonne. D’autant plus que, si le réseau wifi est défectueux, la caméra ne fonctionne plus. Cependant, elles ne nécessitent la pose d’aucun câblage entre le routeur et la caméra. Mais l’atout principal est que l’utilisateur peut visualiser les images sur son ordinateur, sa tablette ou son smartphone quand il veut, où il veut. En espérant pour l’utilisateur qu’il y aura moins d’ambiance sur ses images que dans un film d’action.
Le seul point commun entre ces deux systèmes, c’est l’emploi du protocole IP concernant la communication des données.
Le choix entre les deux dépend de plusieurs paramètres qui peuvent influer sur la décision de votre client. Parmi eux :
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La configuration du lieu : le câblage ne peut pas être réalisé de partout. Certaines configurations ne permettent pas son installation. Cependant, il en est de même pour la caméra sans fil qui demande obligatoirement une bonne réception du signal Wi-Fi.
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L’esthétique : si le client part sur une caméra filaire, le câblage de son installation peut être apparent et donc moins esthétique.
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Du mode d’installation : pour les bricoleurs qui désirent installer leur équipement seul, les kits de vidéosurveillance sans fil seront plus adaptés pour une installation rapide et simple.
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De la volonté d’extension ou de changement : s’il faut changer de caméra ou en rajouter une, c’est plus facile à faire grâce à la synchronisation.
Ensuite détaillons les différents types de caméras afin que vous ayez du bagage lorsque vous irez à la rencontre de vos clients !
Après avoir choisi avec votre client le système pour lequel il veut opter, il faut déterminer le type de caméra souhaité. Si vous désirez installer une caméra en extérieur, choisissez un modèle étanche et résistant au vent. Sinon vous pouvez rajouter un boitier qui protège des intempéries autour de la caméra. C’est un peu comme vous quand vous mettez un k-way.
Voici une liste non exhaustive des types de caméras (parce qu’on veut vous laisser creuser un peu aussi) :
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La caméra dôme : elle est faite pour être fixée au plafond mais on peut aussi la fixer au mur. Elle est installée à l’intérieur d’une coupole en verre en forme de demi-sphère et est très résistante notamment au vandalisme. Elle est discrète car l’objectif est invisible donc on ne voit pas la direction de l’angle de vue.
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La caméra tube et boîtier : elle convient à tout type d’installation avec son design classique et discret. Sa mobilité permet de couvrir un champ de vision plus large et elle peut se mettre en veille lorsqu’elle ne détecte aucun mouvement.
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La caméra bullet : elle est de forme cylindrique et peut être installée sur tous les murs ou plafonds. Elle présente l’avantage de ne pas être victime de la buée ou du brouillard.
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La caméra infrarouge : elle est idéale pour surveiller un environnement même de nuit. Le système de vision nocturne filmera en noir et blanc mais rendra les images tout à fait visibles et analysables si besoin.
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La caméra factice : si le client a un budget ne lui permettant pas d’acheter une vraie caméra, celle-ci fera l’affaire pour dissuader grâce à son design très réaliste.
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La caméra « espion » : elle est dissimulée dans des objets du quotidien afin de mieux surprendre les intrus qui tenteraient de s’infiltrer dans un lieu. Cependant elle doit respecter des obligations d’information vis-à-vis des personnes.
Nous allons d’ailleurs évoquer les obligations légales et réglementaires relatives à l’utilisation de caméras de surveillance. Non non, vous n’échapperez pas à cette partie. C’est super important !
La position des caméras
En entreprise, les salariés ne doivent pas être filmés sur leur poste de travail sauf situation particulière, par exemple en cas de manipulation d’argent.
Dans les locaux accueillant du public, elles ne doivent pas porter atteinte à la vie privée des personnes. Bon par exemple pas besoin de préciser qu’elles sont interdites dans les toilettes ou cabines d’essayage…
Pour ce qui est des copropriétés, ne peuvent être filmés que les espaces communs, soit : le hall d’entrée, les parkings souterrains, les portes d’ascenseur…
En revanche concernant les habitations, la seule chose à respecter c’est la vie privée des voisins et des passants. Il ne faut donc par orienter les caméras vers l’extérieur si elles ne respectent pas ce principe-là. Elles doivent être utilisées seulement pour surveiller sa propriété. Et non, vos clients ne pourront pas faire des commérages.
Respecter les obligations d’information
Il convient d’informer par différents moyens de la présence de systèmes de vidéosurveillance notamment par :
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L’affichage : une affiche stipulant de la présence d’une installation de vidéosurveillance doit être présente dès l’entrée dans des locaux privés, professionnels ou publics. De plus, avant toute prise de décision concernant la mise en œuvre de la vidéosurveillance en entreprise, les représentants du personnel doivent être consultés au préalable. Enfin, chaque salarié doit également en être informé individuellement.
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La déclaration à la CNIL : Il faut le faire dès lors que le système de surveillance installé filme du public ou des salariés. Dans le cas d’une habitation accueillant un employé à domicile, il ne faut donc pas oublier d’effectuer cette déclaration.
- La demande d’autorisation en préfecture : Si l’installation filme des espaces publics ou des lieux de passages, il faut faire une demande d’autorisation de filmer en préfecture.
Ça en fait des choses auxquelles penser, mais au moins cela évite tous malentendus. D’ailleurs on préfère vous prévenir, mais pendant que vous lisez cet article vous êtes filmés… Alors cachez vite votre webcam haha !
La durée de conservation et la diffusion des images
Les images enregistrées par les systèmes de vidéosurveillance peuvent être conservées un mois maximum, au-delà elles doivent être détruites. Concernant leur consultation, cela est limitée à quelques personnes :
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Si on est dans une copropriété, seules les personnes désignées par le syndicat de copropriétaires peuvent les visionner.
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Dans les habitations, ce sont uniquement les propriétaires.
- Puis dans les entreprises et commerces, ce droit revient uniquement aux responsables de la sécurité, aux dirigeants ou aux référents qui ont été, au préalable, désignés dans la déclaration à la CNIL.
En cas d’agression, de risque d’attentat ou de vandalisme, les images peuvent être transférées aux forces de l’ordre.
Bon j’imagine que vous le saviez déjà, mais évitez de faire le clown devant une caméra, sinon vous risquerez de vous retrouver dans « Le grand bêtisier ».
Conclusion
À la suite de cet article, vous savez désormais qu’avant toute chose, il convient de déterminer avec votre client du système de vidéosurveillance souhaité : filaire ou sans fil ?
Il faudra ensuite qu’il choisisse un modèle de caméra, selon l’utilisation qu’il veut en faire, l’esthétique voulue, sa praticité et le budget en sa possession. Enfin, après avoir déterminé tout ces facteurs, il est nécessaire de respecter les obligations et réglementations en termes de vidéosurveillance afin de ne pas se retrouver dans une position inconfortable.
Lorsque votre client aura fait son choix, vous pourrez alors consulter les catalogues produits via Esabora.Access puis réaliser votre commande sur le webshop Rexel en quelques clics.